Frédéric Badia

Frédéric Badia commence sa carrière dans le son en 1990 à Paris. D’abord en tant que bassiste, il fait ses premières armes et découvre alors les enregistrements en studio. Fasciné par le son qu’il étudie et décortique sous toutes ses formes, il se positionne très vite derrière les consoles et devient rapidement un ingénieur du son efficace et consciencieux. Une grande partie des années 1990 est pour lui l’occasion de parfaire un savoir qui le mène à enregistrer une multitude de groupes tout en continuant son travail de musicien/compositeur dans diverses formations rock.

Courant 1997, il quitte Paris pour le Sud-Ouest et débarque en Occitanie ou il se fait rapidement une petite place au sein de la communauté musicale de la région. Depuis cette date, il n’a cessé de travailler comme technicien son en concert (façade et retours) ou en studio (enregistrement et mixage) tout en se formant aux nouvelles technologies et au numérique qui étaient en train de tout révolutionner à l’époque. Que ce soit aux côtés de Jacques Hermet du Studio du Moulins ou de Yannick Tournier du studio Waïti, Frédéric fait l’éponge et acquiert une expérience et un savoir-faire dans le domaine qui le mènent à vivre des expériences recherchées par toutes les personnes qui souhaitent faire ce métier. Car pour partir en tournée à l’autre bout du monde ou sonoriser un concert sur la mainstage du Hellfest, il faut un vrai savoir faire et une culture du son pointue qui n’est pas donné à tout le monde.

En parallèle à ses activités de sonorisateur, il continue de composer et de jouer de la basse ou de la guitare avec divers groupes comme les Pattos, un groupe d’animation rock avec qui il effectue une quarantaine de concert chaque année depuis 2006 ou Underzüt, formation rock punk groove, dans lequel officie également Stefane. Ce dernier lui propose début 2023 d’intégrer l’Atelier cinéma A2M comme preneur de son. Friand de nouvelles expériences et réalisant que le métier d’ingénieur du son cinéma nécessite un savoir-faire différent de ce qu’il connaît, il accepte sans hésiter, se renseigne, apprend et investit dans le matériel nécessaire. Il est aujourd’hui les oreilles de notre atelier cinéma et nous sommes ravis de le compter parmi nous tant son talent n’a d’égal que sa gentillesse et sa bienveillance.

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